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 L'important, c'est le sens de l'orientation.

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2 participants
AuteurMessage
Saya Satô
X-Woman de Classe 4
Saya Satô


Bavardages : 18
Jour de mon arrivée : 24/06/2011
Âge réel : 31

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Job/Emploi: Etudiante
Niveau de maîtrise:
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MessageSujet: L'important, c'est le sens de l'orientation.   L'important, c'est le sens de l'orientation. Icon_minitimeJeu 1 Sep - 12:18

L'important, c'est le sens de l'orientation.
PV Jack Cooper

Partout autour d’elle le mouvement régnait en maître. Les gens marchaient, couraient, discutaient et s’agitaient, en une immense cacophonie allant jusqu’à lui donner le vertige. Comment pouvait-elle espérer se détendre dans un lieu pareil ? A chacun de ses propres pas les milliers de vibrations qui l’entouraient heurtaient ses sens, la renseignait sur son environnement.
Il arrivait que l’envie prenne à la jeune fille de sentir la marée humaine autour d’elle, comme si la ville ne formait qu’un tout dans lequel elle pouvait se fondre. Pourtant l’heure n’était pas aux pensées de ce genre, et elle rêvait d’un semblant de calme où elle aurait pu se réfugier. Un endroit où la nature aurait eut son mot à dire aurait été parfait, où elle aurait pu poser ses pieds nus à même la terre. Elle resserra machinalement ses doigts sur la canne blanche qu’elle avait promis de garder et sortit son téléphone portable de sa poche, en connaissant la moindre touche par cœur.
Après tout le moment des excuses était peut-être venu…

Earth laissa échapper un soupir à fendre l’âme, se remémorant sa dernière conversation avec Jonas. Dans les faits il s’était contenter de lui proposer sa compagnie pour aller faire quelques boutiques de vêtements, ce n’était pas la première fois, mais lorsqu’il avait ajouté que la laisser seule relèverait de la catastrophe elle n’avait pu s’empêcher de se sentir vexée. Quelles qu’elles soient vous noterez que les disputes commencent souvent de façon aussi anodine, et celle-ci n’échappait pas à la règle. A vrai dire, lorsqu’il avait tenté de rattraper ses paroles le garçon n’avait fait qu’avancer quelques explications maladroites : Saya n’était pas handicapée ou moins capables que les autres, mais sa cécité l’empêchaient de s’adonner à une occupation aussi banale que le shopping si elle était seule, elle ne pouvait dire le contraire. Sans compter qu’il n’était guère partant à l’idée de la laisser seule dans la jungle newyorkaise, la chose était « dangereuse ». Mauvaise idée, la jeune nippone ne supportait pas que l’on pointe du doigt sa cécité comme une faiblesse, et toute l’affection qu’elle portait à son ami ne changeait guère la donne.
Résultat ? Après quelques échanges durant lesquels elle avait pincé les lèvres elle avait finit par annoncer qu’elle resterait finalement à l’Institut et s’était installée au calme afin de « travailler ses pouvoirs », exerçant sa perception. Après quoi elle avait attendu que le garçon s’éloigne pour se glisser en douce à l’extérieur des grilles, marchant jusqu’à l’arrêt de bus qui l’avait ensuite conduit en pleine ville.
Il était quelque peu déconcertant de constater que la timidité maladive qui la caractérisait ne l’empêchait pas de posséder un certain esprit de contradiction : si Jonas la pensait incapable d’affronter seule rues bondées et magasins, elle lui prouverait le contraire, c’était tout.

Raison pour laquelle elle se retrouvait désormais… ici. Un brin désorientée il fallait l’admettre. Le problème ne venait pas tant que ça des gens, parmi lesquels elle avait appris à se déplacer, ni des divers bâtiments et objets qu’elle pouvait ressentir prêt d’elle, mais plutôt du bruit assourdissant qui la cernait, et de la complexité des innombrables ondes qui naissaient à chacun des pas de la foule. Earth avait l’impression d’être au centre d’une énorme fourmilière, et « l’habitude » n’y changeait rien… Aurait-elle dû rappeler Jonas pour autant ? Pas vraiment. Elle glissa le mobile dans sa poche, décidant que cette fois-ci elle se débrouillerait parfaitement sans son aide.
Se baser sur les rues qui l’entouraient pour toujours en déduire où elle se trouvait n’était pas son exercice favori, mais en se cantonnant aux grands axes et aux rues qu’elle connaissait Saya parvenait en règle générale à se situer sans trop de mal. Même si elle devait bien avouer qu’elle s‘était égarée plus d’une fois, gênée par les rues américaines si perpendiculaires et identiques les unes aux autres…
Enfin, l’heure n’était pas aux jérémiades et tout ce qu’elle avait à faire était de se rendre au plus proche centre commercial.
Earth se concentra et reprit son chemin d’un pas d’abord hésitant, avant de se tranquilliser quelque peu une fois sûre d’être sur le bon chemin. Egouts courant sous la ville, bâtiments typiques, rares éléments de verdures et sens de l’orientation étaient les maîtres mots pour qu’elle puisse s’y retrouver, et elle se devait de les appliquer à la lettre pour éviter toute situation inconfortable.

Elle cheminait dans la rue, consciente de passer devant diverses boutiques sans oser y pénétrer. Mieux valait savoir où elle mettait les pieds… Saya imaginait la gêne ressentie si elle prenait conscience que le magasin où elle avait pénétré était en réalité une boutique de lingerie féminine, ou même un repaire punk. Pas des plus confortables comme situations.
Sans préavis un choc faillit alors la déséquilibrer et une voix masculine protesta, agressive :

- Fais attention où tu mets les pieds gamine !
- Excusez-moi, je pensais à autre ch…
- Ouais, c’est ça
, coupa l’inconnu, regarde où tu vas la prochaine fois.

Et son interlocuteur prit congé, la laissant ici plutôt perplexe et la tête basse. Si elle se forçait à balader cette fichue canne significative, ce n’était pas pour s’entendre dire qu’elle devait « regarder où elle allait ».
Crétin interstellaire. Insulte aussi minime soit-elle qu’elle n’aurait jamais osé prononcer à voix haute il est vrai, particulièrement face à un inconnu, mais lorsqu’il s’agissait de ses pensées elle pouvait s’en donner à cœur joie. La tête ailleurs elle ne l’avait pas sentit, ou plus précisément n’avait pas prévu qu’il ne s’écarterait pas, contrairement à la grande majorité des gens qui remarquaient la canne des aveugles. Earth laissa échapper un nouveau soupire, plus attentive à la masse qui gravitait autour d’elle lorsqu'elle reprit son chemin. Let’s go ?

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Jack Cooper
Neutre de Classe 4
Jack Cooper


Bavardages : 233
Jour de mon arrivée : 30/05/2011

Carte d'identité
Job/Emploi: Profiler au Bureau 18
Niveau de maîtrise:
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MessageSujet: Re: L'important, c'est le sens de l'orientation.   L'important, c'est le sens de l'orientation. Icon_minitimeSam 3 Sep - 10:42

    J'adore me balader dans les quartiers commerciaux, et faire les magasins de fond en comble pour trouver UN putain d'ustensile que personne n'a. Et que personne n'est capable de me dire ou je pourrai en trouver, bien entendu ! Ce serait beaucoup trop facile, sinon ! En fait, c'est mon plaisir secret, j'vous l'avais jamais dit ?
    Bon, je suppose que, comme pour toute histoire, il faut un début avant de passer à la phase narrative, aussi, je vais combler vos attentes en vous contant, avec toute la prouesse et le charme que je peux dégager à votre attention, sur les raisons qui m'ont poussé à venir fouiner dans toute la ville sans aucun espoir de réussite. Alors asseyez-vous, prenez une pipe (l'instrument à fumer du tabac, merci...), étendez vos pieds devant le feu qui ronfle dans la cheminée, emmitouflez-vous dans votre plus belle robe de chambre, savourez votre thé, et imaginez que dehors, c'est l'hiver, avec un énorme blizzard qui cogne à vos fenêtres, et dont le froid vous fait immédiatement comprendre que tout être vivant sorti s'amuser dans la neige sera congelé en quelques secondes. C'est bon ? Vous êtes confortablement installés ? Alors c'est parti !
    Depuis quelques mois, moi, Jack Cooper, profiler au sein du Bureau 18, et mutant capable de contrôler le sang, je subissais la présence d'un parasite dans mon appartement. Le genre qui vous pompe toute votre énergie et menace de vous tuer à tout instant s'il n'obtient pas ce qu'il désire. Hein ? Non, pas une tique ! Je parle d'une fille ! Oui, en même temps, les définitions se rejoignent, je le conçois... Bref, Cette jeune femme, vêtue comme une SDF et prête à égorger quiconque tenterait de l'approcher, m'avait ouvertement dragué, avant de manquer de me sauter dessus. Et étant un mâle normalement constitué, eh bien... J'avais cédé... Pire encore, comme elle n'avait nulle part ou vivre, je l'avais conduite chez moi, animé de l'espoir qu'une fois la nuit passée, elle dégagerait sans plus demander son reste... Maudite soit ma naïveté...
    Dès le lendemain, elle avait déjà enfilé mes vêtements et se nourrissait dans MON garde-manger. Un vrai parasite, quoi. Et en échange de son loyer, qu'elle "promettait" de rembourser en se trouvant un emploi, elle se contenter pour le moment de profiter de mon lit et de mon corps. Oui, pas désagréable, mais tous les soirs, quand vous avez du boulot le lendemain, je peux vous garantir qu'à force, ça peut vous tuer à la tâche...
    Et aujourd'hui, mademoiselle s'était découvert une lubie : Après avoir vu un film de Clint Eastwood sur les cow-boys et les indiens, après avoir vu un de ces dernier lancer avec une grande précision un tomahawk (hache de guerre indienne, pour les incultes), et étant donné qu'elle n'avait jamais utilisé cette arme, elle insista pour que je lui en dégote un, afin de s'entraîner avec. Ne me demandez pas pourquoi il lui fallait s'entraîner avec une arme pareille alors qu'elle disposait de griffes en adamantium et d'une capacité de régénération sans précédent, parce que je ne suis même pas sûr qu'elle le sache elle-même...

    Faut surtout pas qu'elle voit les Star Wars...

    Bref, depuis ce matin, profitant de mon congé, je fouillai tous les quartiers commerciaux, sans succès, dans l'espoir de trouver un tomahawk. Mais après de très longues heures de recherches infructueuses, je commençai à me demander si je ne ferais pas mieux d'aller directement dans une réserve indienne pour le demander à un spécialiste. Bon, je doutai, en temps qu'homme blanc (à langue de serpent, accessoirement), d'être bien accueilli, mais bon, je pouvais toujours tenter le coup... Au pire, ben, j'enverrai Laura elle-même... Euh... Non, mauvaise idée... Je n'ai pas envie d'avoir un génocide sur la conscience...
    Enfonçant les mains dans mes poches, la tête baissée, je me laissai aller à de sombres pensées. J'en avais plus qu'assez de me faire balader comme un toutou par X-23 chaque fois qu'il lui en prenait l'envie. Certes, je l'hébergeai et je lui apprenais comment se fondre dans la civilisation, et elle me remboursait en couchant avec moi, et en promettant de se dégoter un job, accessoirement. Mais au bout d'un moment, il était légitime que j'en ai ma claque. C'était chez moi, c'était moi qui lui offrait le plus de trucs, et mademoiselle continuait à vouloir jouer les reines insoumises. C'était terminé. J'allais lui trouver son tomahawk, et lui préciser que la prochaine fois qu'elle voudrait quelque chose, elle se le paierait avec SON fric, quand elle aurait SON travail. Et ce sera à elle de se taper dix heures de marches dans la ville.
    Mais alors que je réfléchissais à comment tourner cette phrase pour ne pas risquer de me prendre un coup de griffe, une scène en particulier attira mon regard : Une jeune asiatique, serrant une canne blanche entre ses mains, heurta accidentellement un homme, en costume trois-pièces, transpirant sous la canicule, qui engueula la petite aveugle, sans se soucier de son état ou des excuses de celle-ci, avant de repartir sans un mot de plus.

    Connard.

    La petite aveugle, en revanche, elle, elle me disait quelque chose...

    Attendez, ce visage...

    Non, c'est pas possible...

    Je m'avançai d'un pas rapide vers elle, la jolie petite japonaise qui s'apprêtait à reprendre sa marche, pour lui glisser mon bras sous le sien.


    "Besoin d'un guide, Saya ?"

    Saya Satô. Je me souvenais parfaitement d'elle, maintenant : Une petite mutante aveugle, capable de maîtriser la terre et la roche par la pensée. Très timide lorsqu'il y avait plus de deux personnes dans la conversation, et n'appréciant pas qu'on la considère comme fragile, elle m'avait pourtant toujours bien aimé, même si nous avions passé peu de temps ensemble. Était-ce parce que je la considérai comme une étudiante normale, malgré se cécité, ou plus simplement admirait-elle la facilité avec la quelle je parlais et agissais en public ? Car moi-même, j'avais tendance à dire et faire ce dont j'avais envie de dire ou faire, sans me soucier d'être ou non au milieu d'une foule. Pas de timidité, pour moi.
    J'aurais pu penser que, vu qu'elle tenait une canne blanche (ce dont elle avait autrefois horreur), elle avait perdu ses pouvoirs, mais je savais également que c'était à l'aide de sa peau en contact avec la terre qu'elle pouvait se repérer dans le monde. Et avec des chaussures au pieds, son sens radar devait être inutilisable.
    Je n'aimerai pas être à sa place. Devoir sacrifier son unique capacité de vision, afin de paraître normale aux yeux des autres, voilà qui ne me plaisait guère.
    Mais de la même manière, si son pouvoir lui aurait permis de me reconnaître en une fraction de seconde, dans cet état, il y avait des chances pour qu'elle soit figée de peur, incapable de savoir qui venait de lui prendre le bras afin de la guider vers un lieu plus tranquille.


    "Jack Cooper. Tu te souviens de moi ? On était à l'Institut Xavier... T'étais encore minuscule, à l'époque..."

    Et moi, en revanche, alors que j'avais seize ou dix-sept ans, je me faisais bien connaître... Puisque non seulement, j'avais des aventures avec la plupart des filles de l'Institut (fallait bien s'occuper, enfin...), mais aussi, je devais être celui qui se faisait le plus souvent sermonner pour ses habitudes à dire et faire n'importe quoi... Combien de fois Cyclope et Tornade m'avaient-ils prit à part afin de me remettre les pendules à l'heure, tandis qu'à l'inverse, Xavier et Jean se contentaient d'un petit sourire en secouant la tête, tout en m'expliquant mentalement que même si je portais le deuil de Juliet en imitant le comportement de celle-ci, je devais apprendre à faire un peu moins de bêtises...
    L'enterrement de Xavier, je m'y étais rendu. Discrètement. J'avais quitté l'Institut Xavier à 18 ans, afin de suivre des études de psychologie, et j'étais alors entré au FBI, dans la section d'étude du comportement de Quantico. J'étais devenu un profiler. Et si Dent-de-Sabre ne s'était pas mêlé de mon histoire, j'y serais encore...
    A cette époque, je cachai ma mutation au reste du monde. Et même si je souhaitai rendre un dernier hommage à mon professeur, je n'avais eu le courage de me montrer aux yeux de mes anciens camarades. Bobby, Saya, Kitty, Piotr... Sincèrement désolé de ne jamais vous avoir revu, vous tous...


    "Écoute, si ça te tente, et si tu es prête pour un petit quart d'heure de marche, je peux te conduire à un petit bar très sympa, ou on peut poser ses pieds nus sur de la vraie terre... Intéressée ?
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