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 3,4 kilomètres carrés de verdure

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Saya Satô
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Saya Satô


Bavardages : 18
Jour de mon arrivée : 24/06/2011
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MessageSujet: 3,4 kilomètres carrés de verdure   3,4 kilomètres carrés de verdure Icon_minitimeMer 13 Juil - 20:23

Bon. L’heure était à la réflexion, la question était cruciale : était-ce à droite, ou à gauche ?
Incertaine quant à la décision à prendre Saya demeurait donc immobile, rassemblant ses souvenirs et ce qu’elle avait pu entendre sur le sujet. A priori le chemin emprunté jusqu’ici avait été le bon, même si elle avait dérogé à ses bonnes vielles habitudes en optant pour des rues encore inexplorées. Quoi ? Tout le monde a déjà eu envie de se mettre à parcourir des endroits inconnus non ? Magnifique esprit d’aventure, vraiment…

Quelle blague.
Quoique son visage n’exprime rien de plus qu’un certain scepticisme la jeune nippone se demandait pourquoi elle s’était lancée dans un parcours du genre, puisqu’elle était à présent et tout bonnement perdue dans la jungle newyorkaise. Bien sûr elle aurait pu demander sa route à un passant, mais tous passaient et fourmillaient autour d’elle, et à la seule idée d’interpeler l’un deux elle sentait sa gorge s’assécher. Fichue timidité, un de ces jours elle s’en débarrasserait et pourrait s’adresser au monde entier sans la moindre trace de peur, c’était certain. Enfin presque certain.
En attendant, ses charmantes réflexions ne l’avançaient guère et ne lui seraient pas plus utiles au fil des minutes. En d’autres termes, il allait falloir qu’elle se débrouille. Elle fit quelques pas et prit une profonde inspiration, se focalisant sur le sol. D’ordinaire repérer quelqu’un n’était guère compliqué, mais dans une ville aussi énorme et vivante que celle-ci l’exercice se corsait. Heureusement pour elle ce n’était pas exactement quelqu’un qu’elle cherchait. A vrai dire les milliers d’ondes produites par la course et la marche de tant d’individus lui permettaient même de mieux repérer les masses importantes telles que les immeubles et autres bâtiments, même si d’une façon plus générale sa « vue » était plutôt brouillée à courte distance.

Elle se trouvait donc… quelque part ? Bien. Et elle recherchait Central Park, l’un des trop rares endroits de verdure de la ville, où le bitume ne représentait aucun obstacle avec la terre et où l’on pouvait trouver, tenez vous bien, des arbres. Earth laissa son pouvoir recueillir peu à peu les informations, élargissant son champ d’action en une avancée mesurée et régulière. Grâce aux ondes provoquées par tant de newyorkais et en se concentrant elle pouvait ainsi élargir la portée « quotidienne » de son don, et après quelques minutes elle finit par sentir son objectif : un petit lopin d’une nature maitrisée, niché au cœur d’une mer de gratte-ciel et de bâtiments de pierre.
Alléluia, elle en aurait presque exécuté une petite danse de la joie (intérieure évidemment, comme toujours).

S’écartant du mur près duquel elle était restée le temps de sa petite « recherche » elle reprit donc sa marche. Ah oui, il ne fallait pas non plus qu’elle oublie de garder sa canne blanche devant elle, significative de sa cécité. Pour plus de crédibilité paraissait-il puisqu’elle n’était pas censée « voir », comme le trahissaient certains de ses mouvements ou son regard qui paraissait souvent lointain.
Et puis peut-être qu’ainsi les gens se focaliserait dessus et ne prêterait aucune attention à ses chaussures, qui en réalité… n’avait tout simplement pas de semelles, quelques larges bandes de tissu passant sous ses pieds les remplaçant. Rien de flagrant mais relativement intriguant pour qui le remarquait, et surtout bigrement important pour l’aisance de la jeune fille, qui était ainsi en contact avec le sol de façon continue.
Mais trêve de bavardages, puisque cette rue bondée n’était absolument pas son objectif. Avouons-le, la verdure aurait été bien plus facile à trouver dans les alentours de l’Institut, mais Saya avait souhaité se noyer un instant dans la foule de cette immense ville, avant d’aller profiter de la quiétude du parc. Etrange ? Peut-être, mais où était le problème ?

Appuyant sans y prendre réellement garde sur les boutons des feux rouges, qui enclenchaient le ‘bip’ désagréable et la voix nasillarde lui indiquant si oui ou non elle pouvait traverser, Earth progressait en laissant ses pensées s’égarer, chacun de ses pas lui assurant qu’elle se dirigeait bel et bien vers Central Park. Elle n’en était pas si loin tout compte fait, car un quart d’heure de marche lui permit d’atteindre l’entrée, peu après quoi elle prit garde de s’éloigner de quelques flâneurs pour enlever ses « chaussures », contente de retrouver le contact de la terre sous la plante de ses pieds. Paaarfait, elle n’avait plus qu’à se trouver un endroit tranquille pour se poser.
Elle déambula donc dans l’herbe un moment, évitant les gens, s’écartant des chemins, et trouva bientôt l’endroit idéal : paisible, étouffant presque totalement le vacarme de la ville, et pour parfaire la donne aucun être humain dans un rayon de deux-cent mètres, le pied quoi. Encore une fois, pas qu’elle n’aima pas les gens, mais se savoir entourée d’humains la faisait souvent se rembrunir, mal à l’aise, et si elle appréciait occasionnellement ces sortes de « bains de foule », elle n’en savourait que mieux le retour au silence, seule avec la précieuse terre qui portait l’humanité.

Bien décidée à rester un moment Saya s’assit contre un arbre, modelant discrètement le sol de son pouvoir (quoi, vous n’avez jamais rêvé de faire ça quand, assis par terre, vous maudissez la dureté du sol et des cailloux qui transforment votre postérieur en amas de bleus et d’hématomes ?) et s’offrit même le luxe d’un accoudoir, avant de sortir un bouquin de son sac. En braille évidemment, mais le Portrait de Dorian Gray n’en perdait rien de sa valeur.
Caller le-dit bouquin contre ses genoux, entamer sa lecture d’une main et piocher dans l’un des paquets de gâteaux qu’elle avait judicieusement emporté de l’autre, et elle était parée pour sa petite séance. Elle percevait certains chants d’oiseaux, le pas de quelques animaux allant probablement du mulot ou matou qu’elle ne tenta pas d’identifier mais aucun pas humain n’approchait à plus de cent-cinquante mètres, du moins pour l’instant. M’enfin, la belle vie non ?


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Neyane Saahar
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MessageSujet: Re: 3,4 kilomètres carrés de verdure   3,4 kilomètres carrés de verdure Icon_minitimeJeu 14 Juil - 23:21

    Yahaaaa, j'ai réussi! Bon d'accord, techniquement, je suis capable de bien mieux, bien plus, plus vite, tout ça, sauf que la maîtrise et moi, pour l'instant, ça fait toujours deux, même si j'ai fait des progrès, alors hein, c'est pas si mal!

    Une petite explication s'impose : moi, c'est Neyane. Nom bizarre, je sais, si vous me rencontrez un jour, vous pourrez me poser toutes les questions que vous voulez là-dessus. La réponse vous surprendra sans doute, parce que je devine la question, c'est toujours la même, mais bon, la surprise des gens quand je me présente me fait toujours rire, et heureusement qu'il y a plein de choses dont on ne parvient pas à se lasser, sinon, on se lasserait de vivre aussi! Bref, revenons à nos mutant, parce que oui, je suis mutante. En fait, je peux me transformer en n'importe quel animal, totalement ou partiellement. Et évidemment, dès que je ressent une émotion un peu trop forte, et ça m'arrive souvent parce que je suis plutôt sensible, ben mon don par en sucette et tous le monde, si je suis dans un lieu public, me regarde avec des têtes bizarres et variées, mais rarement avec des expressions positives... Dans ces cas là, j'ai normalement l'habitude de filer à l'anglaise le plus vite possible!

    Et donc, me transformer volontairement est très difficile. Hors, là, j'ai réussi! J'ai toujours plus de facilité pour les animaux qu'on voit tous les jours, en ville. Et je m'entraîne, évidemment. Bon, en ce moment, j'ai quelques soucis avec mon don - je n'ose pas qualifier de petits les soucis en question - donc je me méfie, mais je continue quand même de m'entraîner parce que j'espère que mon pouvoir redeviendra normal après. Pour me transformer, je dois être calme et me concentrer. Ensuite, je songe à l'animal voulu, et j'imagine la transformation, et tout et tout... Là, je me concentrais sur le chat. J'étais dessus depuis quelques minutes, lorsque j'ai vu, surprise, un rapace passer devant ma fenêtre. Et hop, me voilà rapace! Bon, au départ, j'avais prévu autre chose, mais je ne me suis transformé en rapace qu'une ou deux fois, alors je trouve que c'est quand même une réussite! Même si c'est bien la preuve que ma mutation déconne... Ou alors ça vient en effet de mon manque de maîtrise, ou de l'adolescence, j'en sais rien...

    Bref, comme j'aime bien aérer en ce moment, même si aérer sa chambre avec le boucan de la rue et les odeurs de pollution c'est pas le top, j'ai eu aucun problème pour sortir. Parce qu'un oiseau qui n'est pas dans le ciel, c'est pas un oiseau heureux, croyez moi! Et puis je voulais profiter de ma victoire! En quelque coups d'ailes, j'étais sur le rebord. J'ai jeté un coup d'oeil en bas. Punaise, c'est haut quand même, et si je me crash? Et si cette connerie de don décide de me faire redevenir humaine à cause du stress? Ca serait trop con... Mais bon, c'était con aussi de rester plantée là, alors je me suis lancée. Heureusement qu'il y a l'instinct de l'animal, sinon bonjour la crêpe qui se serait étalée sous le nez des passants! Et vous savez quoi? Voler, c'est le top!

    J'ai toujours trouvé ça dommage qu'il y ai si peu de mutants qui peuvent se transformer. Il faudrait inventer de nouveaux mots pour décrires les sensations animales! La précision des sens, et la sensation de voler par exemple. Pour l'instant, je dirais que c'est une précision inouïe, et que c'est un sentiment de liberté totale. Je glisse sur l'air, j'incline les ailes, je bat deux ou trois fois et je dépasse tous les immeubles. C'est trop classe! Je vois un oiseau, mon instinct le pousse à l'attaquer. Connerie d'instinct animal. Mais bon, je me lance à sa poursuite quand même, pour rire. Non, ce n'est pas cruel. C'est vrai qu'il doit stresser comme un malade le pauvre oiseau de voir un prédateur à ses trousses, mais bon, ça l'entraînera pour quand il en aura un vrai aux basques! En tout cas, c'est trop top, voler à toute vitesse, éviter les bâtiments comme le meilleur pilote de tous les temps! Yaha, c'est le cas de le dire. Je finis par arriver au-dessus de Central Park. Ma cible fonce aussitôt dessus en piqué. Je continue de le suivre, je replie mes ailes contre moi, et je fonce. C'est hallucinant. C'est grisant, mais en même temps, foncer vers la terre, c'est un poil effrayant quoi... Et là, la connerie prévisible : ma cible remonte au dernier moment. Je fais de même, mais l'instinct de l'oiseau ne fait pas toujours tout, et je m'y accorde encore assez mal. Résultat? J'arrive dans un coin tranquille avec juste une personne. J'ouvre en grand les ailes pour freiner, mais c'est trop tard, il y a un tronc devant. Heureusement, les rapaces ont des réflexes incroyables. Je tourne... Et je me prend un autre arbre, trop près pour l'éviter celui-là. En plus, sous le choc, je redeviens humaine et je m'écrase par terre sans aucune élégance, assez sonnée. Heureusement, mes vêtements se transforment avec moi. Je ne sais pas pourquoi ni comment, mais ça m'arrange, alors on va pas chipoter hein!

    Je me remet doucement en position verticale, mais assise, tout en râlant et en gémissant de douleur, puis je me fige et tourne la tête. Merde, la personne est juste à côté! Si elle m'a vue me transormer... Déjà que mon arrivée est assez spectaculaire et ridicule...!
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Saya Satô
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MessageSujet: Re: 3,4 kilomètres carrés de verdure   3,4 kilomètres carrés de verdure Icon_minitimeVen 15 Juil - 19:27

L’apaisement procuré par un endroit calme, un bon paquet de gâteaux et une petite merveille littéraire… Le pied non ? Saya s’étira et rehaussa distraitement son accoudoir de fortune, histoire de se placer exactement à son aise. Enfin ça c’était juste avant qu’un oiseau passe à tire d’ailes à quelques mètres à peine et que le vol d’un second volatile, probablement plus gros et tenant le rôle du poursuivant, ne vienne percuter un arbre tout proche. Ah ? Même les animaux avaient ce genre de raté ? A noter.

En temps normal la jeune fille aurait simplement repris sa lecture sans chercher de plus ambles explications, sauf qu’un petit détail lui fit immédiatement lâcher son ravitaillement, posant sa main tout contre le sol pour préciser sa perception. Car après tout elle se trompait forcément : comment pouvait-elle sentir une masse humaine sur la zone de crash du rapace ? Après tant de bons et loyaux services son pouvoir était-il en train de se moquer d’elle ? Son visage était toujours tourné vers son livre, puisqu’il lui aurait été inutile de tourner son regard vers l’intrus présumé, et elle haussa un sourcil perplexe. Parce que oui, quelqu’un se tenait prêt d’elle et semblait n’avoir guère apprécié sa chute, visiblement imprévue. Ok. D’accord. Donc les évènements tiraient vraiment sur l’étrange. Qui pouvait littéralement tomber du ciel de cette façon ? Ladite personne était donc soit restée dissimulée dans un arbre de façon totalement silencieuse pendant plusieurs minutes, soit mutante, soit amatrice de gadgets bizarres qui l’auraient fait voler puis s’écraser contre un tronc.

Ah, tiens, elle la regardait. Devait-elle faire de même ? A vrai dire Saya était plutôt méfiante (ce qui peut paraitre cohérent quand une inconnue vous tombe presque dessus) et de ce fait se tenait prête à se défendre à n’importe quel moment, la terre frémissant de manière imperceptible sous ses doigts. Bon, déjà elle tourna son propre regard vers Celle-qui-tomba-du-ciel (oui, celle et non pas celui, les quelques bougonnements de l’intéressée et les informations que transmettaient à Saya son pouvoir lui avait permis de déterminer au moins ça), question de politesse lui avait-on dit. Maintenant, prise de parole ; courage ma grande.

- Euh…


Pertinent, réellement.

- On peut savoir comment vous avez atterri… ici ?


Sous entendu : l’être humain n’étant pas censé voler, comment tu peux apparaitre après deux battements d’ailes et un contact affectueux avec un tronc d’arbre ?
Earth étant toujours incertaine quant à la conduite à tenir, devait-elle s’enquérir des éventuelles blessures de son interlocutrice ou au contraire redoubler de méfiance, voire même faire appel à son don ? Mais cette dernière solution paraissait un brin excessive, quelque soit le degré de surprise qu’elle pouvait ressentir. On n’était pas censé attaquer les gens sans raison, point.
La nippone se mit sur ses jambes, rassurée malgré tout par le contact perpétuel de ses pieds nus avec le sol.

- C’était vous, l’oiseau ?


Décidément la journée était placée sous le signe du jackpot à en croire les questions partiellement étranges qu’elle enchainait depuis qu’elle avait ouvert la bouche. Encore l’un des motifs qui motivaient sa timidité : était-elle vraiment condamnée à se sentir idiote dès qu’elle prenait la parole ? De surcroit elle ignorait tout de celle qui lui faisait face, à part le fait qu’elle soit une mutante hypothétique. Une mutante… appréciant de moins en moins les humains qui lui inspiraient un certain malaise la chose aurait été une bonne chose.
Mais quel âge avait-elle ? Qui était-elle ? Une réponse aurait au moins pu lui donner une idée de la façon dont elle devait s’adresser à elle, bien qu’elle ait opté pour un vouvoiement prudent pour l’instant, continuant dans sa lancée :

- Enfin je veux dire celui qui volait, ou qui s’est écrasé je crois, même si je n’avais jamais entendu parler d’oiseaux qui manquent leurs virages.


Jolie tentative pour préciser sa question, dommage qu’elle n’ait pas vraiment donné l’effet escompté, pour ne pas dire l’inverse puisqu’à ses propres oreilles le tout gardait une tournure relativement bizarre. Elle prit alors conscience du fait qu’elle tenait toujours son livre et joua avec les pages d’une main distraite, histoire de se donner une contenance.
Et puis après tout, ce n’est pas parce qu’on tombe du ciel qu’on est un dangereux sanguinaire, qu’on se le dise.
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Neyane Saahar
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Neyane Saahar


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MessageSujet: Re: 3,4 kilomètres carrés de verdure   3,4 kilomètres carrés de verdure Icon_minitimeVen 15 Juil - 21:08

    Je ne mis pas longtemps à le comprendre. Disons quoi, une fraction de seconde? Non, deux. La première pour me rendre compte que ma mutation déconnait encore et que j'avais l'odorat, l'ouïe, le toucher et la vue d'un animal autre que le rapace mais toujours beaucoup trop développés pour un être humain. Je devinais vite : sans doute le chat que je tentais de devenir tout à l'heure. Hum, oui bon, c'était toujours une métamorphose partielle, mais elle était comme qui dirait en retard, on aurait dit un ordinateur à qui on demande d'ouvrir un fichier et qui s'exécute quelques heures plus tard. Deuxième découvertr faite grâce à mes sens, mais je crois que je l'aurais remarqué sans, quoique : l'inconnue, car c'est une fille, est aveugle. Et mutante, aussi. Ne me demandez pas d'où je sors tout ça, il y a des choses, quand on a des sens surdéveloppés, qu'on sait, mais dès qu'il s'agit d'analyser, de comprendre comment on sait, y'a plus personne. Et puis franchement, ça sert à quoi de chercher comment on a su, hein? Bref, une aveugle donc, qui a quand même remarqué mon arrivée. D'un autre côté, je suppose que les aveugles ont une meilleure ouïe que les autres et donc que la jeune fille doit se poser des questions sur ce qui vient d'atterir près d'elle.

    - Euh…

    Je suppose que ça veut dire qu'elle m'a remarqué. J'aurais été capable de sortir la même chose à sa place, c'est une certitude. Enfin, presque. C'est vrai qu'on ne doit pas trop savoir quoi dire dans ce genre de situation...

    - On peut savoir comment vous avez atterri… ici ?

    Hum, bah euh, comment dire... J'avoue que l'idée d'expliquer à une aveugle que je viens de me couvrir de ridicule sous son nez à un point que si elle voyait, elle se serait sans doute payé ma tête ne me plaît pas trop trop. Et puis c'est plutôt délicat à expliquer. Je sais qu'elle n'est pas dangereuse, ou en tout cas qu'elle n'attaque pas les gens comme ça, même si mon arrivée, ou plutôt la manière dont je suis arrivée, l'incitent plutôt à la méfiance. Je sais aussi qu'elle est timide. Comment? Eh bien, vive l'odorat!

    - C’était vous, l’oiseau ?

    Hein? Elle a une tellement bonne ouïe qu'elle peut entendre quand des oiseaux volent à proximité - quand ils ne piaillent pas en même temps, évidemment? Eh ben! J'imaginais pas ça, j'avoue. D'un autre côté, je crois pas que ça soit ça. Elle a un rapport bizarre avec la terre, sous ses pieds. Est-ce que sa mutation est liée à la terre? Sans doute. En tout cas, heureusement que je n'ai pas tenté une explication foireuse, elle a compris toute seule.

    - Enfin je veux dire celui qui volait, ou qui s’est écrasé je crois, même si je n’avais jamais entendu parler d’oiseaux qui manquent leurs virages.

    Là, elle se sens ridicule. C'est vrai que même moi je n'y comprend pas grand chose, et elle non plus je crois. Mais moi aussi je sors des trucs incompréhensibles même pour moi, alors ça me fait plutôt sourire. Enfin bref, elle a l'air gênée et tendue, autant la rassurer, enfin, m'expliquer tout de suite. J'aurais du le faire un peu plus rapidement d'ailleurs, mais bon, c'est à cause de mes sens, mon odorat, mon ouïe et ma vue se sont déjà améliorés ces derniers jours ,donc je commence à avoir l'habitude, mais pour le toucher, c'est la première fois et c'est assez étonnant. Hum, bref.

    - Oui, l'oiseau, c'était moi. Désolée si je t'ai fait peur, j'ai eu un petit, hum, accident...

    Oui bah ça, si elle a su que y'avait des oiseaux, elle doit déjà se douter de ce qui s'est passé et savoir que je suis mutante. Je me sens conne des fois. J'additionne deux et deux et pense que je pourrais peut-être la saluer et me présenter, comme font les gens civilisés. Je m'apprête à le faire lorsque ma curiosité remarque quelque chose, changeant ainsi totalement ma phrase.

    - Mais comment vous savez qu'il y avait un oiseau? Vous êtes aveugle non?

    Je me mis aussitôt la main devant la bouche. Non mais quelle gourde! J'ai des problèmes avec la diplomatie en ce moment. Euh, avec un peu tout en fait. Finalement, ça ne vient peut-être même pas de ma mutation, qui sait. En tout cas, je m'empresse de rattraper le coup comme je peux, horriblement honteuse, mais je ne sais pas trop comment m'y prendre.

    - Je suis désolée, je ne voulais pas vous vexer ou quoi, je... euh...

    A mon tour d'être très claire et pertinente. Ca aussi, c'est caractéristique de ces derniers temps, je bafouille plus que d'habitude. Je n'espère qu'une chose, c'est que ça va s'arranger, parce que trouver les autres bizarre, ok, mais se trouver soit-même bizarre, là, ça commence à être inquiétant, non?

    - En tout cas, bonjour, moi, c'est Neyane.

    Encore un truc qui sort tout seul, mais c'est pas une connerie pour une fois. Je me détends un peu. Au pire, je passerais pour une goujate ou une débile, au choix, au mieux, on va quand même réussir à faire connaissance. Je m'asseois plus à mon aise, mais j'ai toujours mal un peu partout, même si je ne suis plus sonnée. Je sens que je vais avoir de jolis bleus quand je vais rentrer ce soir. Ca m'apprendra à jouer les rapaces alors que je sais même pas voler tiens... Je ne sais pas faire assez confiance aux instincts, et heureusement que je n'étais pas haut et que j'ai freiné à temps, sinon... Brrr! J'ai intérêt à bosser cet aspect là aussi de ma mutation ou je vais finir par avoir des problèmes plus grave que s'assomer en fonçant dans les arbres. Plus ridicule, par contre, se sera dur à trouver... Ha ha...
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MessageSujet: Re: 3,4 kilomètres carrés de verdure   3,4 kilomètres carrés de verdure Icon_minitimeSam 16 Juil - 14:10

Le silence qui planait pour l’instant ne plaisait guère à Saya, la laissant s’interroger sur la nouvelle venue. Hésitait-elle à répondre ? L’analysait-elle pour déterminer à côté de qui elle était tombée ?
Toujours est-il qu’Earth préférait ne pas relâcher sa vigilance pour l’instant, se demandant si venir jouer les promeneuses dans le coin était finalement une si bonne idée. Tu parles d’une illumination brillante… Avant qu’elle ne continue à se maudire intérieurement avec soin l’inconnue se fit enfin entendre, la surprenant légèrement.

- Oui, l'oiseau, c'était moi. Désolée si je t'ai fait peur, j'ai eu un petit, hum, accident...

Mais… c’était une gamine ! Enfin gamine, une adolescente qui devait sensiblement alors le même âge qu’elle quoi, si l’on se fiait à sa voix. Un léger poids quitta les épaules de Saya, malgré tout plus à l’aise en ayant appris ce genre d’information. Sa méfiance céda légèrement place à la curiosité lorsque son interlocutrice lui confirma qu’elle était l’oiseau : c’était prouver l’hypothèse de l’asiatique concernant sa nature mutante n’est-ce-pas ? Toutes les rares fois où elle s’était retrouvée en compagnie d’un nouveau mutant, particulièrement ses dernières années, elle ne pouvait s’empêcher de poser une foule de questions à propos de chaque pouvoir, de chaque détail qu’on acceptait de lui donner. Du moins quand elle trouvait le courage de poser les questions qui la taraudaient, ce qui se révélait encore plus rare, à son grand désespoir.

- Mais comment vous savez qu'il y avait un oiseau? Vous êtes aveugle non?

Ah ? Elle avait remarqué ? Le visage d’Earth se figea une fraction de seconde mais avant qu’elle ait pu répondre quoi que ce soit l’adolescente reprit, tentant de rattraper les paroles qui avaient dû lui sembler maladroites.

- Je suis désolée, je ne voulais pas vous vexer ou quoi, je... euh...

Visiblement elle n’était pas la seule à être capable de s’embrouiller dans ses propres paroles, ce qui était en soi plutôt consolant en fait. Enfin, tentant le tout pour le tout l’inconnue se présenta, et pour tout dire sa voix semblait tout à coup nettement plus fluide après les quelques bafouillages quasi digne de sa propre personne.

- En tout cas, bonjour, moi, c'est Neyane.

Un léger blanc suivit sa déclaration, prenant Saya au dépourvu. Quoi ? C’était à elle de parler maintenant non ? Elle ouvrit donc la bouche… et laissa échappa un rire étouffé, prenant conscience de la situation. Au moins elle pourrait classer cette rencontre dans la catégorie « Atypique & cie » : un oiseau tombe du ciel, se révèle être une fille à qui elle pose des questions plutôt détonantes, après quoi cette même demoiselle (Neyane puisqu’elle connaissait désormais son nom) répond et interroge à son tour de façon tout aussi atypique, craignant d’avoir fait une boulette. Présentation, et silence dans la salle, d’où son amusement. Toutes les deux semblaient aussi gênées l’une que l’autre, et affichant un sourire amical quoique timide la nippone se présenta à son tour.

- Je m’appelle Saya. Ah, et oui je suis aveugle, il n’y a aucun mal à le constater.

Puisque de toute façon, il s’agit de la réalité des faits.

- Ce qui ne m’empêche pas d’écouter et de ressentir, il m’a semblé entendre un froissement d’ailes et tu t’es cogné contre un tronc non ? Je voyais mal ce qui pouvait avoir produit ça à part un oiseau, et c’est la seule solution que j’ai trouvée pour expliquer ton arrivée ici sans que je ne te repère plus tôt.

Moais. Peut mieux faire côté explications. Enfin elle n’allait pas non plus lui développer en détails sa perception des ondes, le choc avec l’arbre qui s’était ressenti dans ses racines, donc dans la terre, et qu’aussi infimes que puissent être les répercutions elle les avait perçues. Le reste était surtout de la déduction en fait, trouvez ce qui peut se payer un arbre quand rien de terrestre ne peut le faire aux alentours. Alors ? Convaincus ?

- Tu es donc… une mutante c’est ça ? Tu te transformes en oiseau ? Juste en une espèce ? A moins que tu ne te métamorphoses en une espèce d’humanoïde ailé et miniature…

En tous les cas, quelque minutes plus tôt il ne s’agissait pas de quelque chose de gros, son don était formel là-dessus.

- Ou alors tu prends la forme de ton choix ? Peut-être seulement si c’est un corps organique ou déjà existant…

Earth semblait autant s’adresser à elle-même qu’à Neyane, mais se stoppa en plein élan. Ah, oui, elle venait de lâcher une flopée de questions un brin indiscrètes. Quoi, elle avait bien confirmé qu’elle était aveugle, son interlocutrice pouvait lui répondre non ? Telle était en tout cas les propos de sa mauvaise foi, tandis que sa timidité légendaire rosit ses pommettes, pas exactement habituée à tant d’allant. Pour sa défense, il était aussi vrai qu’elle avait rarement l’occasion de se trouver seule face à une mutante inconnue.
Elle fourra ses affaires dans son sac et s’appuya machinalement contre ce qui lui avait fait office d’accoudoir jusque là.

- Enfin j’ai pas l’intention de te noyer sous mes questions hein, et tu as peut-être d’autres choses à faire.

Mais si avant tu pouvais me répondre, ce serait plutôt chouette. Qui n’a jamais succombé à sa curiosité, sincèrement ? Et après tout rien l’obligeait l’intéressée à répondre, Earth n’avait rien d’un gangster menaçant.
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