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 La Vengeance de la Momie [PV Hassan El Ahlam]

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AuteurMessage
Jack Cooper
Neutre de Classe 4
Jack Cooper


Bavardages : 233
Jour de mon arrivée : 30/05/2011

Carte d'identité
Job/Emploi: Profiler au Bureau 18
Niveau de maîtrise:
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Agenda des Relations:

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MessageSujet: La Vengeance de la Momie [PV Hassan El Ahlam]   La Vengeance de la Momie [PV Hassan El Ahlam] Icon_minitimeMer 31 Aoû - 15:49

    Elle est pas belle, la vie ?

    Non seulement, on me tire d'une des rares soirées de tranquillité que je peux avoir, ou X-23, ma colocataire déglinguée, est d'accord pour se tenir calme sans faire de bêtises pendant quelques heures, me contraignant ainsi à l'abandonner sans savoir quelle réaction cela pourrait engendrer chez elle, mais EN PLUS, il faut que je me coltine un expert égyptologue drogué jusqu'aux yeux, qui n'avait même pas l'air de savoir dans quel trou introduire sa clef. Bon, coup de bol, il avait eu un sursaut de retour de neurones avant de partir faire sa vidange intestinale dans les toilettes du musée. Entre parenthèses, coup de bol, il était parvenu à les atteindre avant de laisser filer une seule goutte. Bon, espérons que ça suffirait à le désintoxiquer de sa dope jusqu'à la fin de cette enquête, qui par ailleurs, prenait un tournant assez étrange. Un tueur, voire même deux, qui s'inspiraient de l'Égypte Antique et des techniques de momification pour commettre leurs crimes. Pourquoi ?
    Pourquoi s'attaquer à des gens ? Quelle raison particulière les y poussait ? Étaient-ce des meurtriers psychotiques, incapables de se contrôler, soumis à leurs pulsions morbides jusqu'à ce qu'ils parviennent à réaliser leurs fantasmes ? Mais dans ce cas, pourquoi momifier leurs victimes ?
    A l'inverse, avaient-ils des revendications particulières ? Étaient-ils désireux de se venger d'un certain type de personnes ? En les momifiant vivants avant de faire vieillir leurs visages de plusieurs milliers d'années ?

    Qu'est-ce qui n'allait pas ? Pourquoi faisaient-ils ça ?

    L'inconvénient d'être un profiler, c'est que tant que vous n'avez pas assez de victimes et d'indices, vous ne servez strictement à rien. Et en l'occurrence, c'était mon cas. Je penchai vers l'hypothèse qu'il y avait deux tueurs, mais rien ne me le garantissait. Et je savais pertinemment que si j'essayai de réfléchir davantage à la question, je ne ferais que tourner en rond. Alors autant oublier tout ça et aller se coucher, ce que je fis.
    Le spectacle de mon appartement en désordre, ainsi qu'une Laura profondément endormie et roulée en boule sur mon lit me gratifia d'un sentiment assez étrange. A mi-chemin entre le plaisir d'avoir quelqu'un à mes côtés pour m'empêcher de penser à l'enquête, et l'agacement de savoir l'ancienne SDF persister à s'incruster dans ma vie, alors qu'elle n'avait toujours pas trouvé de travail. De quoi vous mettre un peu la pression, quand vous êtes le seul à ramener du fric. Comment pouvait-on oser dire que l'époque ou l'épouse ne pouvait exercer aucun autre métier que "femme au foyer" était la meilleure de toutes ? A moins d'être très riche, le mari devait galérer à maintenir la famille à flots, oui ! Surtout s'il y avait des gosses !
    Je sais, j'ai parfois, même souvent, tendance à jouer les sexistes machos. Mais il faut quand même voir la réalité en face. Si vous vivez à deux, c'est préférable qu'il y ait plus d'une personne qui assure la subsistance, non ?
    Bref, sans un soupir de plus, je me débarrassai de mes vêtements, avant de rejoindre mon amante survitaminée dans le lit. Je gardai tout de même un caleçon, au cas où, mais à part un léger mouvement pour se rapprocher de moi, la sauvageonne ne tenta rien de toute la nuit. Étrange, de la part d'une militaire surentraînée craignant d'être un jour retrouvée et disposant de super-sens ? Pas tant que ça. Comme tout félin, Laura s'habituait à certaines odeurs, à certains sons. Si quelqu'un d'autre que moi avait pénétré dans l'appartement, elle se serait aussitôt réveillée, prête à découper le nouveau venu en rondelles. Moi, elle m'avait reconnu. Pas comme un ami, non, ni même comme un amour. Disons plutôt, enfin, je le supposai comme ça, qu'elle me voyait comme l'individu lambda qu'elle autorisait à vivre à ses côtés. Alors qu'elle s'était incrustée chez moi, mais bon, c'est un détail.
    Aussi, ce fut avec délicatesse et paix d'esprit que je m'endormis, le dos de la mutante collé contre mon torse.
    Le lendemain, comme d'habitude, nous nous réveillâmes aux aurores. Et si Laura lâcha quelques mots, histoire d'en savoir un peu plus sur mon enquête (très certainement pour savoir ce qui avait interrompu notre soirée de la veille que par réel intérêt), je lui précisai, un pancake entre les dents :


    "Déchlé, ch'est cofenchiel !"

    Pas sûr qu'elle m'ait compris, mais sitôt douché, habillé et nourri, je me précipitai à l'extérieur sans lui laisser le temps de demander des informations supplémentaires.
    Une demi-heure plus tard, ma moto freina avec bruit sur le parking. Après avoir placé ma chaîne et placé une protection supplémentaire avec un peu de sang, je fonçai vers les locaux du commissariat, manquant de heurter Ors, dit l'Ogre. Géant de près de trois mètres de haut, aux cheveux noirs et aux yeux bleus, et accessoirement, pourvu de griffes et de crocs, qui en cet instant, ramenait un prisonnier qui n'en menait pas large. Remarquez, être aussi prêt d'un type qui pouvait vous dévorer la tête d'une seule bouchée, ça pouvait se comprendre.
    Bien que ce soit inutile, car ce cher mutant, également membre du Bureau 18, était à peu près agressif qu'un agneau qui vient de naître. Toujours poli et amical, il ne se mettait que rarement en colère. Et généralement, si ça arrivait, c'était que vous l'aviez cherché... Mais là, c'est votre problème.
    Ors me héla, histoire de me prévenir de faire attention, et je lançai quelques excuses, sans m'arrêter, histoire de me retrouver à temps à mon bureau. M'enfermant, je pris quelques minutes, histoire de reprendre mon souffle. Bon dieu. Cinq cent mètres de course, et je n'ai déjà plus de force. Mes poumons me brûlaient, ma gorge était sèche, mes jambes en coton, mais j'étais dans mon bureau, à l'heure. Et lorsque je me laissai retomber avec poids sur mon fauteuil, ce fut pour lancer un regard noir au téléphone, qui commençait à sonner.

    Grommelant, j'attrapai le combiné et lâchai d'un ton sec, histoire de dissimuler ma fatigue :


    "Quoi ?"

    "Déjà, tu ne me parles pas comme ça. Ensuite, je voulais te prévenir que les analyses étaient terminées."

    Eh bien, pour une fois, c'était synchro... Jillian Leblanc, l'experte en études d'indices (en gros, elle avait plusieurs tonnes de matos scientifique pour repérer les empreintes digitales, analyser les composants d'une fibre, faire des tests ADN, etc... Mais la métisse compensait cette dose de travail immense par une habitude à parler plus sèchement que n'importe qui à quiconque venait lui demander des renseignements. Mais à l'inverse, vous aviez intérêt à être très poli avec elle. Comprenez par là que c'était loin d'être le grand amour entre nous deux...

    "Oh... Salut, Jiji..."

    "Docteur Leblanc. Pas de familiarités."

    "Si tu veux... Alors, qu'est-ce qu'il y a de neuf ?"

    Un silence passa, avant que l'experte reprenne :

    "L'ongle que tu as trouvé dans les cheveux de la fille, tu peux faire une croix dessus. C'est un faux. Aucune trace d'ADN dessus, pas même une fibre. Et de la même manière, j'ai eu beau utiliser tous mes appareils sur l'empreinte de main sur le visage de la victime, mais aucune empreinte digitale n'est identifiable. Là-dessus, tu as fait chou blanc."

    "En gros, tu m'appelles pour rien."

    "Très drôle. Je te ferai savoir que l'autopsie est terminée. D'une part, Ben a pu déterminer l'heure de la mort. Elle était morte depuis environ cinq heures quand vous êtes arrivés."

    Cinq heures. Nous étions sur place à minuit, elle a donc été tuée à vingt heures.

    "Par ailleurs, c'est bien le fait d'avoir eu ses organes arrachées qui l'a tuée."

    Ok, donc on peut supposer que notre tueur est un sadique de premier plan.

    "Mis à part ça, Valkyrie a pu retrouver l'identité de ta victime. C'est une certaine Sarah Norman. Une petite fille de riche, sans histoire. Ni très futée, ni trop bête. Pour ce qu'on a sur elle, quelques petits délits, comme fumer du shit ou voler du rouge à lèvre dans un magasin, mais rien d'autre... Valkyrie s'est occupée d'aller voir les parents. Normalement, elle ne devrait pas tarder à revenir avec leur déposition..."

    "Entendu. J'en profiterai pour la remercier... Sinon, il n'y a rien d'autre ?"

    "Si. J'ai étudié un peu plus en détail l'empreinte de main sur le visage..."

    "Et ?"

    "Si c'est bien le meurtrier qui a laissé cette marque, alors c'est une femme que vous cherchez..."

    Oh. Là, j'en restai coi. Généralement, les tueurs en série attaquaient des personnes du sexe opposé, et ceux qui s'en prenaient à des victimes du même sexe étaient soit des homosexuels, soit ils avaient un message à faire passer. Du genre, c'est quelque chose que partageaient les victimes. Je supposai que les cadavres suivants nous en diraient plus. Oui, ça peut sembler cruel, dit comme ça, mais il n'y a pas trente-six façons de procéder. Pour obtenir des informations, il nous faut des indices. Et pour avoir des indices, il nous faut des victimes. Disons que c'est un sacrifice nécessaire...
    Poussant un profond soupir, je remerciai Leblanc, et raccrochai. A peine ce geste avait-il été accompli que l'égyptologue de la veille franchit la porte de mon bureau. Il dut être surpris de me voir avec un air de poisson sorti de son bocal, car il n'eut pas le temps d'en placer une avant que je ne lâche, d'un ton sobre :


    "Dites-moi... Les femmes, elles avaient un rôle important, dans l'Égypte Antique ?"
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